La qualité de l’air intérieur peut avoir de graves répercussions sur la santé et le confort des personnes. Les polluants qui peuvent affecter la qualité de l’air intérieur comprennent le radon, le formaldéhyde, la fumée d’incendie, les composés organiques volatils (COV), les particules et les odeurs.
Certains polluants peuvent provoquer des symptômes dans les minutes ou les heures qui suivent l’exposition. D’autres ne produisent des effets plus graves sur la santé qu’après des expositions longues ou répétées.
Ventilation
Les supermarchés sont l’un des plus grands bâtiments dans lesquels les occupants peuvent être exposés à des polluants de l’air intérieur. Ceux-ci comprennent la fumée, les produits de cuisson et de nettoyage, les vapeurs des matériaux et des meubles, et les contaminants biologiques tels que les virus ou les allergènes.
Pour prévenir ou réduire ces problèmes, le CDC recommande d’améliorer la qualité de l’air intérieur (QAI) des bâtiments, notamment par la ventilation, la filtration de l’air et le contrôle de la température. Ces améliorations peuvent également contribuer à réduire les coûts énergétiques en diminuant les besoins de chauffage, de refroidissement et d’éclairage.
Ce document se concentre sur les bâtiments de vente au détail de produits alimentaires au Royaume-Uni pour démontrer le potentiel de l’utilisation de technologies de ventilation à faible consommation d’énergie pour réduire la consommation d’énergie dans les supermarchés. Une revue de la littérature et des exemples britanniques de supermarchés à faible émission de carbone est présentée, ainsi que des recommandations pour de futures recherches sur la ventilation à faible énergie.
Filtration de l’air
Les supermarchés peuvent constituer un environnement à haut risque pour la propagation du coronavirus. C’est pourquoi les épidémiologistes, les ingénieurs et les dirigeants syndicaux poussent les supermarchés à installer des filtres à air de qualité hospitalière dans leurs systèmes de ventilation. Ces filtres retiennent les minuscules particules susceptibles de transporter le virus lorsqu’elles sont remises en circulation avec l’air réfrigéré à l’intérieur des magasins.
De nombreuses particules contaminées peuvent circuler pendant des mois, il est donc crucial de maintenir l’air de ces bâtiments complexes exempt de contaminants. Les filtres capables de capturer les polluants comme la poussière, les moisissures, les spores et les allergènes sont les plus efficaces pour améliorer la qualité de l’air intérieur.
La pollution de l’air intérieur est un problème mondial qui a des effets sur la santé à court et à long terme. Elle peut provoquer des problèmes respiratoires, des maux de tête, de la fatigue et des difficultés de concentration. Elle peut également augmenter le risque de maladies spécifiques telles que l’asthme, le cancer et les maladies cardiaques.
Contrôle de la température
Les supermarchés les plus proches de chez moi doivent contrôler la température pour diverses raisons, notamment la sécurité alimentaire, la qualité des produits et l’efficacité énergétique. Par exemple, la température des produits réfrigérés doit se situer entre 32 et 40 degrés Fahrenheit, tandis que celle des produits congelés doit se situer entre 0 et -20 degrés.
Les températures peuvent affecter la qualité de l’air intérieur (QAI) de plusieurs façons, notamment en augmentant les concentrations de certains polluants comme l’ozone, le formaldéhyde et les COV. Les températures élevées accélèrent également les réactions chimiques qui peuvent augmenter les niveaux de ces polluants.
Le maintien de conditions de stockage au froid appropriées réduit le risque de détérioration et augmente la durée de conservation, ce qui permet aux magasins de gagner du temps et de l’argent. Les systèmes automatisés peuvent aider à identifier les problèmes d’équipement susceptibles d’entraîner des violations de la sécurité alimentaire, et alerter le personnel du magasin si les seuils de température sont franchis.
Efficacité énergétique
Les supermarchés génèrent beaucoup de ventes, mais ils ont aussi des coûts d’exploitation élevés. Les stocks de produits et la main-d’œuvre représentent une grande partie des coûts, mais l’énergie représente jusqu’à 10 % des dépenses totales d’exploitation. Pour une grande chaîne d’épicerie, une réduction de 10 % de l’énergie peut augmenter le bénéfice net de 16 %. Cela s’explique par le fait que les économies d’énergie sont un moyen relativement peu coûteux et facile d’améliorer le résultat net.
Un autre avantage de l’efficacité énergétique est qu’il s’agit d’une approche écologique de la gestion d’un magasin. Elle peut contribuer à réduire la pollution, à diminuer la consommation énergétique globale de l’établissement et à réduire les impacts environnementaux sur les écosystèmes critiques.
Dans de nombreux supermarchés, l’éclairage et la réfrigération représentent les plus grandes sources de consommation d’énergie. L’amélioration de l’efficacité énergétique de ces systèmes permet d’économiser d’importantes quantités d’électricité et de gaz naturel, tout en rendant les installations plus agréables pour les clients.